L'été

Cela s’entend avec une remontrance qui échappe, un mot qui fuse, un mot qui part,

Cela s’autorise avec une émotion projetée, une colère, une frustration quelque part.

Le temps compressé pour décompresser,

Ne permet plus la patience, alors à cette occasion d’excès,

D’être trop pressé, stressé, dans cette période saturée, ça y est, Laid T!

Un camion trop près, un magasin bondé, une caissière fermée, ça y est, Laid T…

Savoir se regarder avec réalité,

C’est se permettre de changer,

Pour que de l’été on passe par une autre saison, un autre ton, un autre don, un autre son…

Que l’on ré-accorde ce que l’on s’accorde trop souvent,

Des mots jetés, rien de galant... Juste glaçant.

Ces écarts, ces pulsions qui font ricaner et surtout pleurer,

Sans reconnaissance ne peuvent évoluer.

L’été,

Laisse ce ton sec !

Et rajoute de l’ eau-tonne l’éclair !

Par cette lumière, brise cette habitude,

Donne aux mots toute leur splendeur,

Pour plus de valeur,

Quelle que soit l’altitude ou la latitude,

Plus d’excuse aux mauvaises habitudes !

Car si laid tu étais,

Avec un peu de veille,

Tout redevient pareil,

Aux mille merveilles,

D’une belle soirée d’été.