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L'amitié

  • Virginie Cehabiague Hypnothérapeute -
  • 13 mai 2019
  • 2 min de lecture

L’amitié est aussi fragile qu’une coquille d’œuf, car son aspect solide nous fait perdre la conscience de sa fragilité, de son potentiel intérieur encore à l’état embryonnaire.


L’amitié est aussi rude qu’une paire de gifles, elle réveille ce qui est encore savamment caché.


L’amitié est aussi triste qu’un corps décharné, avec une structure bien en place et un manque de ce qui a été. Pour autant, même face à ce manque la structure permet de s’appuyer sur ce qui peut encore à nouveau émerger.


L’amitié est le pardon absolu de tout ce que l’on a causé, à soi, avant que ce soit à l’autre.


L’amitié c’est souvent incomplet. Complet quand on se sent aimé, incomplet quand l’autre nous met de côté. L’amitié c’est ce qui permet de se compléter en dehors de la relation quand elle a cessé.


L’amitié est fuyante, autant que l’on est capable de fuir notre propre zone de sécurité.


L’amitié nous transforme, si l’on accepte de se regarder.


L’amitié nous déshonore, si l’on reste sur sa demi-mesure.


L’amitié c’est de rester centré, quand l’autre nous a bousculé.


L’amitié c’est de croire en l’autre, alors c’est instable, mais quand on croit en soi, c’est parfait.


L’amitié c’est comme ce parfum d’été, c’est puissant, indolore, incolore si on sait le capter. Et c’est entêtant et fuyant si on ne sait y goûter.


L’amitié c’est ce doux moment où même après des années, on ressent cet élan qui s’en était allé.


L’amitié est, et demeure, même quand tout est arrêté.


L’amitié c’est le pouvoir de tendre à l’autre son miroir, sans le briser.


L’amitié c’est se connaître dans le reflet de l’autre, que l’on sait aimer.


L’amitié c’est comme un éclair, ça brille beaucoup et ça peut blesser, et le mieux c’est de l’apprécier, quand le temps est juste plus Clair.




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